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culture romanisée de la Gaule sous la domination de l'Empire romain
La culture gallo-romaine est la culture romanisée de la Gaule sous la domination de l'Empire romain. Elle est caractérisée par l'adoption ou l'adaptation gauloise de la morale et du mode de vie romain dans un contexte typiquement gaulois. La fusion des cultures, bien étudiée en Gaule, donne aux historiens un modèle permettant de comparer et de différencier les développements parallèles de la romanisation dans d'autres provinces romaines moins étudiées. L'Interpretatio romana a offert des noms romains aux divinités gauloises, telles que le dieu-forgeron Gobannos (Gobannus). Mais des divinités celtiques, seule la protectrice des chevaux Épona pénétra dans les cultures romanisées au-delà des confins de la Gaule. Au début du ve siècle, les invasions barbares (grandes migrations) ont imposé à la culture gallo-romaine des changements fondamentaux dans la politique, le fondement économique et l'organisation militaire. Le traité gothique de 418 offrit une double loyauté, l'autorité romaine occidentale se désintégrant à Rome. La situation critique de la classe dirigeante hautement romanisée est examinée par Ralph Whitney Mathisen, et les luttes de l'évêque Hilaire d'Arles par Michael Heinzelmann. Au viie siècle, la culture gallo-romaine persisterait particulièrement dans les régions de Gaule narbonnaise, qui se développèrent en Occitanie, en Gaule cisalpine et dans une moindre mesure en Gaule aquitaine. Le nord autrefois romanisé de la Gaule, une fois occupé par les Francs, se développera dans la culture mérovingienne. La vie romaine, centrée sur les événements publics et les responsabilités culturelles de la vie urbaine dans la res publica et la vie parfois luxueuse du système de villas rurales autosuffisantes, prit plus de temps à s'effondrer dans les régions gallo-romaines où les Wisigoths ont largement hérité du statu quo en 418. La langue gallo-romane a persisté au nord-est dans la forêt charbonnière (Silva Carbonaria), qui formait une barrière culturelle efficace avec les Francs au nord et à l'est, et au nord-ouest jusqu'à la basse vallée de la Loire, où la culture gallo-romaine interférait avec la culture franque. C'était le cas dans une ville comme Tours et en la personne de Grégoire de Tours, évêque gallo-romain face à la famille royale mérovingienne. Basé sur l'intelligibilité mutuelle, David Dalby compte sept langues issues du gallo-roman : le gallo-wallon, le français, le francoprovençal (arpitan), le romanche, le ladin, le frioulan et le lombard. Cependant, d'autres définitions sont beaucoup plus larges, englobant diversement les langues rhéto-romanes, les langues occitano-romanes et les langues gallo-italiques.

Villa gallo-romaine de Séviac

Le site conserve un ensemble remarquable de mosaïques datées du Bas-Empire. Découverte fortuitement en 1864, la villa fit l’objet de premiers sondages en 1867, mettant au jour des mosaïques de très grande qualité. Ce site révèle une longue occupation à la fin de l’Antiquité et au Haut Moyen-Age[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère…

Tour gallo-romaine

La propriété de la tour (anciennement propriété de l’Etat, ministère de la culture) a été transférée à la commune par convention du 24 octobre 2007[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture

Tour des Hauts-Murats et vestiges de remparts gallo-romains attenants

De l’enceinte romaine de Toulouse, construite au 4e siècle, subsiste une tour demeurée intacte dans son étage inférieur, surélevée et remaniée à l’étage supérieur au Moyen-Age. Cette tour de plan circulaire est occupée, au rez-de-chaussée, par une salle haute de trois mètres. Le mur romain n’a pas été remanié. Il est construit en briques. La…

fonderie de canons, actuellement Institut catholique

Installée en 1793 dans un couvent de Clarisses désaffecté, remanié pour sa nouvelle destination, la fonderie de canons de Toulouse, actuellement Institut catholique. Elle fut dirigée par Dupont, commissaire des fontes de la Marine. Elle laisse encore voir d’importants vestiges de cette activité intermédiaire. On y trouve notamment deux longs couloirs, appelés “ventouses”, où furent…