19 Gallo-romain

culture romanisée de la Gaule sous la domination de l'Empire romain
La culture gallo-romaine est la culture romanisée de la Gaule sous la domination de l'Empire romain. Elle est caractérisée par l'adoption ou l'adaptation gauloise de la morale et du mode de vie romain dans un contexte typiquement gaulois. La fusion des cultures, bien étudiée en Gaule, donne aux historiens un modèle permettant de comparer et de différencier les développements parallèles de la romanisation dans d'autres provinces romaines moins étudiées. L'Interpretatio romana a offert des noms romains aux divinités gauloises, telles que le dieu-forgeron Gobannos (Gobannus). Mais des divinités celtiques, seule la protectrice des chevaux Épona pénétra dans les cultures romanisées au-delà des confins de la Gaule. Au début du ve siècle, les invasions barbares (grandes migrations) ont imposé à la culture gallo-romaine des changements fondamentaux dans la politique, le fondement économique et l'organisation militaire. Le traité gothique de 418 offrit une double loyauté, l'autorité romaine occidentale se désintégrant à Rome. La situation critique de la classe dirigeante hautement romanisée est examinée par Ralph Whitney Mathisen, et les luttes de l'évêque Hilaire d'Arles par Michael Heinzelmann. Au viie siècle, la culture gallo-romaine persisterait particulièrement dans les régions de Gaule narbonnaise, qui se développèrent en Occitanie, en Gaule cisalpine et dans une moindre mesure en Gaule aquitaine. Le nord autrefois romanisé de la Gaule, une fois occupé par les Francs, se développera dans la culture mérovingienne. La vie romaine, centrée sur les événements publics et les responsabilités culturelles de la vie urbaine dans la res publica et la vie parfois luxueuse du système de villas rurales autosuffisantes, prit plus de temps à s'effondrer dans les régions gallo-romaines où les Wisigoths ont largement hérité du statu quo en 418. La langue gallo-romane a persisté au nord-est dans la forêt charbonnière (Silva Carbonaria), qui formait une barrière culturelle efficace avec les Francs au nord et à l'est, et au nord-ouest jusqu'à la basse vallée de la Loire, où la culture gallo-romaine interférait avec la culture franque. C'était le cas dans une ville comme Tours et en la personne de Grégoire de Tours, évêque gallo-romain face à la famille royale mérovingienne. Basé sur l'intelligibilité mutuelle, David Dalby compte sept langues issues du gallo-roman : le gallo-wallon, le français, le francoprovençal (arpitan), le romanche, le ladin, le frioulan et le lombard. Cependant, d'autres définitions sont beaucoup plus larges, englobant diversement les langues rhéto-romanes, les langues occitano-romanes et les langues gallo-italiques.

Villa romaine de la Fontainotte

Il s’agit des vestiges d’une résidence luxueuse édifiée durant le dernier quart du 1er siècle ou le tout début du 2ème siècle. Elle se décompose en trois entités : le bâtiment principal résidentiel au centre, les cours de service avec leurs bâtiments et installations fonctionnelles au sud et, au nord, un vaste espace ouvert interprété…

Site archéologique de la Croix-Guillaume

Le site concentre sur un même plateau l’ensemble des fonctions d’un hameau antique : habitat, activités économiques, culte et nécropole. Il illustre l’occupation des hauteurs vosgiennes à l’époque gallo-romaine, du 1er au 3e siècle après Jésus-Christ[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. Le site de hauteur de la Croix-Guillaume à Saint-Quirin…

Site archéologique de La Maxe

Micro-relief situé immédiatement à l’est du village de La Maxe, près du lieu-dit “Grange d’Anvie”, connu par les sources historiques depuis le 15e siècle. Cette légère éminence, d’environ 6 ha, atteint en son point culminant une altitude de 165 m NGF, dominant d’environ 2, 50 m les terrains avoisinants. Cette caractéristique topographique favorable, dans le…