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ville et commune française (chef-lieu du département de la Haute-Vienne en Nouvelle-Aquitaine)
Limoges (en occitan : Limòtges) est une commune en Nouvelle-Aquitaine située dans le Grand Sud-Ouest de la France, préfecture du département de la Haute-Vienne, capitale de la province historique du Limousin, et chef-lieu de l'ancienne région administrative du même nom avant 2016. Fondée ex nihilo vers l'an 10 avant notre ère par l'Empire romain comme nouvelle capitale pour les Lémovices, sous le nom d'Augustoritum, elle devient une des cités gallo-romaines les plus importantes à cette époque. Au déclin de l'Empire, au Moyen Âge, elle prend le nom du peuple celto-gaulois qui a constitué sa région, le Limousin ; elle est une grande ville, fortement marquée par le rayonnement culturel de l’abbaye Saint-Martial, au sein du duché d'Aquitaine dont les ducs sont investis et couronnés dans cette ville. Dès le XIIe siècle, ses émaux sont exportés dans l'ensemble du monde chrétien. En 1768, la découverte d'un gisement de kaolin dans la région de Saint-Yrieix-la-Perche permet le développement de l'industrie de la porcelaine de Limoges qui fera sa renommée mondiale. Celle qui reste attachée à ses ostensions, fut pourtant parfois surnommée « la ville rouge » ou « la Rome du socialisme » du fait de sa tradition de vote à gauche et des événements ouvriers qu’elle connut du XIXe jusqu'au début du XXe siècle. Depuis les années 1990, la ville est aussi associée à son club de basket-ball, le Limoges CSP, plusieurs fois champion de France et champion d'Europe en 1993. Il évolue en première division professionnelle et demeure toujours le club ayant l'un des plus importants palmarès français et européens. Le Limoges CSP apporte à la ville une renommée internationale par ses parcours européens et l'ambiance souvent « chaude » de sa salle mythique du palais des sports de Beaublanc. Depuis quelques années, l'équipe limougeaude de handball, le Limoges Handball évolue en Starligue, plus haut niveau de compétition de ce sport, en France. Du fait de sa politique patrimoniale, la ville possède le label « Ville d’art et d’histoire » depuis 2008. Deuxième commune la plus peuplée de la région Nouvelle-Aquitaine après Bordeaux, ville universitaire, troisième régionale par son importance après Poitiers mais avant Pau et La Rochelle, centre administratif et de services intermédiaires doté de tous les équipements d'une métropole régionale, son aire urbaine rassemble 283 557 habitants en 2016, ce qui en fait la sixième du Grand Sud-Ouest après Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Perpignan et Bayonne et la 38e en France. Enfin, la capitale limousine est la 29e commune la plus peuplée en France. Ville de tradition bouchère, siège d'un des leaders mondiaux des équipements électriques pour le bâtiment, elle est également bien positionnée dans l'industrie du luxe, avec des manufactures de chaussures, de vêtements ou d’accessoires de marques réputés dans le monde entier. Connue et reconnue en tant que « capitale des arts du feu » en raison de l’implantation toujours présente des grandes maisons de porcelaine, de ses ateliers d'art travaillant l’émail ou les vitraux mais aussi en raison du développement de son pôle de compétitivité spécialisé dans la céramique technique et industrielle. Cette spécificité lui a valu d'intégrer en 2017 le réseau des villes créatives UNESCO dans la catégorie thématique « Artisanat et Arts populaires ». Posée sur les premiers contreforts ouest du Massif central, Limoges est traversée par la Vienne, dont elle fut, à l’origine, le premier point de passage à gué. Entourée d'un espace rural préservé de toute culture ou élevage intensifs, la « ville qui entre en campagne » s'étend sur 78 km2.

Ancien évêché

Construction par l’architecte Joseph Brousseau en 1766-1773. Le corps de logis principal, double en profondeur, est précédé d’une cour d’honneur, flanquée de cours secondaires sur lesquelles s’étendent les dépendances. L’édifice occupe une place au coeur de jardins à la française dont le tracé subsiste[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+]…

Fontaine d’Aigoulène

Vasque déposée au Champ-de-Foire (actuelle place Winston-Churchill) depuis la fin du 19e siècle, restaurée en 1994 et installée, place Saint-Michel, à la base d’une fontaine reconstituée. D’après la tradition, cette fontaine aurait été offerte par l’émir Aygoland, retenu prisonnier à Limoges, peu après la ruine de la ville par Pépin le Bref en 763. Elle…

Ancien couvent des Visitandines

La communauté des Visitandines s’installa sur cet emplacement en 1643. La démolition de certains bâtiments vétustes, leur reconstruction et des embellissements furent entrepris vers 1770. La nouvelle chapelle, commencée en 1771, fut consacrée en 1775. Elle servit successivement de prison, dépôt, salle de réunion, magasin d’intendance. La chapelle est séparée de la rue par un…

Croix de pierre

Croix provenant du couvent des Grands Carmes de Limoges, acquise par la confrérie des bouchers pendant la Révolution[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture

Restes des arènes gallo-romaines

Arènes construites sans doute sous le règne de Trajan paraissent avoir pu contenir vingt mille personnes. Lors de son passage à Limoges, Louis le Débonnaire autorisa les moines de Saint-Martial à prendre pour construire leur couvent des matériaux dans les arènes, ce qui commença leur démolition. Complètement ruinées au 15e siècle, elles furent enterrées sous…