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demeure d'un noble
Un manoir est avant tout le siège d'un domaine d'origine seigneuriale. C'est un terme utilisé majoritairement dans le nord de la France. C'est la résidence ou la demeure d'un noble, son logis seigneurial. La maison forte (manoir fortifié) n'est ni plus ni moins qu'un manoir qui arbore des éléments défensifs (fossé, plate-forme ou talus) à la différence de la « maison manoriale » (manoir non fortifié). Le bâtiment est parfois désigné aussi par le terme « gentilhommière », l'habitation d'un « gentilhomme », c'est-à-dire d'un noble de naissance. Il occupe un niveau intermédiaire entre le château et la ferme. Avec son allure de petit château implanté sur un fief ou un domaine, c'est donc bien souvent, dans un village ou un hameau, la bâtisse la plus vaste, la plus belle et la mieux équipée, puisqu’y habitait en général un noble. Ce dernier ne disposait généralement pas d'autres résidences, contrairement à des seigneurs plus fortunés qui pouvaient, par exemple, détenir un hôtel particulier dans la ville proche, plus confortable en hiver. La distinction entre un manoir et un château n'est pas toujours claire et telle gentilhommière sera tour à tour appelée manoir ou château. Jusqu'à la Révolution française, le manoir — qui a désigné d'abord la taxe imposée aux manants, puis le lieu du paiement d'icelle[réf. nécessaire] — peut être défini comme une demeure seigneuriale attachée à une exploitation agricole gérée directement par le seigneur, c'est-à-dire par un membre de cette petite noblesse rurale qui ne fréquentait pas la cour et n'exerçait pas de fonctions honorifiques, militaires ou administratives. En français contemporain, c'est la plus ou moins grande magnificence de la demeure qui tend à faire le partage entre manoir et château.

Manoir de la Chaume

La famille de la Chaume était propriétaire de fiefs dans la région de Corbigny. Son historique est connu au 15ème siècle, époque où fut édifié le manoir. Une légende miraculeuse s’attache à cet endroit lui conférant une dimension poétique. Le manoir présente des caractéristiques renforçant son intérêt patrimonial. En effet, le rez-de-chaussée et l’étage abritent…

Pigeonnier du manoir d’Etempes

Le pigeonnier-fontaine est associé au manoir d’Estampes. C’est un édifice du 17ème siècle qui a été utilisé comme lieu d’habitation. Seul le niveau supérieur était réservé au colombier. Il s’agit davantage d’un édicule doté d’une tourelle d’escalier, dont les vestiges de décors peints, la cheminée en pierre et le sol de tommettes en font un…

Manoir de Ribérolles

Le château de Ribérolles a été édifié sur les vestiges d’une demeure plus ancienne, comme l’attestent le colombier du 15ème siècle ainsi qu’une dalle de l’église de Rivières témoignant de la présence de la famille de Ribérolles avant le 18ème siècle. La partie centrale et l’aile droite du château ont été bâties en 1786, l’aile…

Manoir de Camprond

La famille de Camprond s’implante à Gorges au 14e siècle. Le logis conserve une cheminée qui trouve son modèle parmi le vocabulaire décoratif de la seconde Renaissance française, diffusé durant tout le 17e siècle en Normandie et particulièrement en Cotentin[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme…

Manoir du Ster

La construction de l’ensemble manorial remonte probablement au début du 16e siècle. Il n’est pas exclu que le logis soit la reconstruction d’un bâtiment plus ancien (fin 14e siècle). L’ensemble a été profondément remanié et modifié au cours du 17e siècle et au 20e siècle. Le corps de logis conserve des fragments de fresques murales…

Manoir de la Chevillonnière

Manoir seigneurial du début du 15e siècle, agrandi dans la seconde moitié du 15e siècle. Il conserve ses enduits intérieurs, des traces de décor peint et des éléments intérieurs originels[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture