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lieu où l'on enterre les morts
Un cimetière est un groupement de sépultures parfois attenant à un lieu de culte. Espace funéraire qui apparaît au Moyen Âge, il se distingue du champ funéraire préhistorique qui n'abrite pas de monuments, et de la nécropole antique qui est nettement séparée des lieux de culte. Le mot cimetière, dont l'étymologie remonte au bas-latin cimiterium lui-même issu du latin classique coemeterium, ce mot venant du grec ancien κοιμητήριον / koimêtếrion, « dortoir, cimetière », appartient jusqu'au XVe siècle au langage des clercs pour désigner l'aire d'inhumation collective où gisent et dorment les morts dans l'attente de leur résurrection chrétienne, alors que le langage courant utilise celui d'aître (du vieux français aitre issu du latin atrium, qui désigne la cour intérieure d'entrée précédant l'entrée d'une villa romaine, d'où par extension le cimetière situé avant l'entrée de l'église). Il n'est donc guère étonnant qu'outre le "repos des morts", certains cimetières accueillent également celui des vivants lors de rites d'incubation. Par extension, le cimetière désigne tout terrain public et sacré où, après une cérémonie, l’on enterre les morts d'un même groupe humain dans des tombes individuelles ou lignagères où leur souvenir est généralement signalé par un monument, des symboles ou des inscriptions. Le terme général de cimetière finit par englober celui de champ funéraire et de nécropole, où l’on peut trouver également ossuaires et columbariums.

Cimetière attenant à l’église Saint-Pierre

Le cimetière attenant à la benoiterie et à l’église comporte de nombreuses tombes datant de la première moitié du 19e siècle, manifestement abandonnées[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture

Ancien cimetière juif

Des décrets promulgués au Portugal en 1496 amenèrent les juifs, inquiétés par l’Inquisition au 16e siècle et 17e siècle à se convertir au catholicisme et à s’expatrier au-delà de la péninsule Ibérique. La Bastide-Clairence vit ainsi s’établir une communauté israélite qui fut en contact avec celle d’Amsterdam. Le cimetière de La Bastide-Clairence fut le premier…

Cimetière Saint-Benoît, enfeux et chapelle sépulcrale

Primitivement de l’abbaye, le cimetière devint public lors de la reconstruction de l’église au 14e siècle. Les premières inhumations furent celles de moines autour du chevet de leur église. Par la suite, le cimetière devint le seul intra-muros et s’étendit. Une citerne circulaire servait de tombeau commun aux enfants morts sans baptème. Une suite de…