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commune française du département du Haut-Rhin
Mulhouse (/myluz/), en alsacien, Milhüsa ([mɪlˈhyːsɐ]), en allemand, Mülhausen, est une commune française située dans la collectivité européenne d'Alsace. Elle est la première commune du Haut-Rhin en nombre d'habitants, la deuxième d'Alsace (après Strasbourg) et la quatrième agglomération du Grand Est. 56 % des habitants de l'agglomération résident dans sa banlieue, provoquant une importante et croissante mobilité pendulaire. Son aire d'attraction couvre 410 254 habitants,(53 % de la population du Haut-Rhin) et sa zone d'emploi regroupe 431 337 habitants. « Archétype de la ville fabriquée par les flux migratoires » depuis la révolution industrielle, c'est une ville très cosmopolite. Avec près de 42 % de ses habitants âgés de moins de 30 ans, Mulhouse est une des grandes villes de France métropolitaine qui a la plus forte proportion de jeunes. La cité est proche de l'Allemagne et de la Suisse, avec qui elle entretient des liens importants. De ces liens est issu l'aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg (EuroAirport), le sixième plus important de France. Sur le plan des transports elle est également connectée au réseau de TGV, dispose de lignes de tramway et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024. Fondée selon la légende autour d'un moulin à eau, Mulhouse fut longtemps une cité-État qui devint en 1347 la République de Mulhouse (Stadtrepublik Mülhausen). À coups d'alliances, elle affirma son indépendance à l'égard du Saint-Empire à la fin du XVe siècle, puis adopta les idées de la Réforme protestante par l'instauration du calvinisme comme religion d'État. Propulsée dans l'aventure industrielle en 1746 et réunie à la France en 1798, elle devint un des premiers pôles industriels d'Europe et fut longtemps surnommée le « Manchester français ». En 1812, la filature dite « vieux DMC » est construite et fut longtemps un des symboles de la Révolution industrielle en Europe,, avant sa démolition en 2013. En 1904, c'est le Nord de l'agglomération qui se lança dans l'exploitation minière. Cet important passé industriel forgea l'identité de la cité. Du fait de la présence de l'industrie spatiale, Mulhouse est membre de la communauté des villes Ariane. Cette identité industrielle se traduit surtout culturellement, Mulhouse possède ainsi le plus grand musée de l'automobile du monde : le musée national de l'Automobile qui contient la célèbre collection Schlumpf. Le musée Electropolis est le plus important d'Europe à être consacré à l'énergie électrique. La Cité du train est le plus grand musée ferroviaire européen. Moins spectaculaire, le très emblématique « Musée de l'impression sur étoffes » montre une collection de tissus, de broderies, d'objets divers témoins du passé textile de la ville. Cette concentration fait de Mulhouse la « capitale européenne des musées techniques »,. La ville conserve de manière vivace certaines de ses traditions urbaines préindustrielles, notamment son carnaval ainsi que la pratique des fresques urbaines et des trompe-l'œil qui ornent ses bâtiments anciens et laisse aujourd'hui place au street art sur les bâtiments modernes perpétuant cette tradition séculaire. La ville est labellisée ville d'art et d'histoire. Mulhouse a vu naître et grandir le capitaine Alfred Dreyfus, dont l'affaire coupa en deux la France entière. C'est aussi la ville natale du grand mathématicien Jean-Henri Lambert, du cinéaste William Wyler qui marqua l'âge d'or d'Hollywood et d'Alfred Werner, prix Nobel de chimie en 1913. Enfin, les volcanologues Katia et Maurice Krafft furent également des Mulhousiens de renom. Terre de la Réforme, Mulhouse accueille en son cœur le temple Saint-Étienne qui est l'édifice protestant le plus haut de France. La ville est souvent surnommée la « cité du Bollwerk », qui signifie bastion en allemand. Il reste en effet un bastion, épargné lors de la suppression des fortifications de la ville au début du XIXe siècle. Il en est devenu un des symboles.

Cour de Lorraine

Bâtiment vraisemblablement reconstruit après 1750 par Jean-Henri Dollfus, un des pères de l’industrie mulhousienne, à la place d’une cour achetée en 1726 par un lorrain (d’où son nom)[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture