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demeure d'un noble
Un manoir est avant tout le siège d'un domaine d'origine seigneuriale. C'est un terme utilisé majoritairement dans le nord de la France. C'est la résidence ou la demeure d'un noble, son logis seigneurial. La maison forte (manoir fortifié) n'est ni plus ni moins qu'un manoir qui arbore des éléments défensifs (fossé, plate-forme ou talus) à la différence de la « maison manoriale » (manoir non fortifié). Le bâtiment est parfois désigné aussi par le terme « gentilhommière », l'habitation d'un « gentilhomme », c'est-à-dire d'un noble de naissance. Il occupe un niveau intermédiaire entre le château et la ferme. Avec son allure de petit château implanté sur un fief ou un domaine, c'est donc bien souvent, dans un village ou un hameau, la bâtisse la plus vaste, la plus belle et la mieux équipée, puisqu’y habitait en général un noble. Ce dernier ne disposait généralement pas d'autres résidences, contrairement à des seigneurs plus fortunés qui pouvaient, par exemple, détenir un hôtel particulier dans la ville proche, plus confortable en hiver. La distinction entre un manoir et un château n'est pas toujours claire et telle gentilhommière sera tour à tour appelée manoir ou château. Jusqu'à la Révolution française, le manoir — qui a désigné d'abord la taxe imposée aux manants, puis le lieu du paiement d'icelle[réf. nécessaire] — peut être défini comme une demeure seigneuriale attachée à une exploitation agricole gérée directement par le seigneur, c'est-à-dire par un membre de cette petite noblesse rurale qui ne fréquentait pas la cour et n'exerçait pas de fonctions honorifiques, militaires ou administratives. En français contemporain, c'est la plus ou moins grande magnificence de la demeure qui tend à faire le partage entre manoir et château.

Manoir

Cette maison noble appartenait à la famille de Goyheneche dont le représentant le plus célèbre, Bernard, surnommé Matalas, et curé de Moncayolle, conduisit en 1660 la révolte des Souletins, mécontents de leur rattachement au Béarn et à la couronne. A la suite d’une trahison, Matalas fut pris et décapité le 8 novembre 1660. Cette maison…

Manoir de Prades

Le château existait en 1528. Avec ses dépendances, le manoir forme un quadrilatère. Le corps de logis principal, celui du 16e siècle, en occupe toute la face occidentale. Il est terminé, à ses angles, par quatre tourelles rondes, deux de plain-pied, deux en encorbellement. Une tourelle hexagonale adossée à la face orientale, sert de cage…

Manoir du Bout du Pont

Le manoir faisait autrefois partie des propriétés des Templiers de la Sauvetat-du-Dropt. Le pigeonnier repose sur neuf colonnes de pierre dont le haut est terminé en forme de champignon pour éviter l’atteinte des rongeurs. Des poutres de bois mêlées de briques constituent le corps principal de la construction. La toiture à quatre pans, couverte en…

Manoir de Jaillac

Manoir dont le corps de logis barlong est défendu aux angles par quatre échauguettes en encorbellement sur corbeaux. La porte sur cour a conservé sa boiserie cloutée d’époque. Elle est surmontée d’un blason et protégée par une meurtrière percée au-dessus de l’axe médian. La cour est fermée par des bâtiments renforcés aux angles de tours…

Manoir

Ancienne commanderie de Templiers puis d’Hospitaliers. Dans une cour fermée par une porte plein cintre, se trouve le corps de logis rectangulaire. Une porte en arc brisé donne sur une cave voûtée. La porte de la tour a été modifiée. La tour a conservé ses corbeaux et une lucarne[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du…

Manoir de Grézignac

Grésignac dépendait, jusqu’au 15e siècle, de la châtellenie d’Auberoche et son seigneur, Bernard de Gréziniac, nommé par le duc d’Anjou en 1372 “commissaire réformateur”, resta fidèle au roi de France malgré l’occupation d’Auberoche par les Anglais durant la guerre de Cent ans. En 1376, il accompagna Du Guesclin à son entrée à Périgueux. L’ensemble est…

Château ou manoir d’Eyrignac

Le château actuel fut rebâti en 1653-1660 par Antoine de Costes de la Calprenède. Son arrière petit-fils entreprit au 18e siècle la création d’un jardin classique. Le domaine est abandonné après la guerre de 1914-1918 jusqu’aux années 1960 où le nouveau propriétaire crée un jardin en s’appuyant sur les éléments classiques retrouvés. Le château est…