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Ancien prieuré de Viviers, Prieuré datant du 17e siècle 2e quart se situant à Viviers (57) dans la région Lorraine. Actuellement propriété de la commune. inscrit aux Monuments Historiques (1998).En octobre 1024, Conrad, roi des Romains, donnait à Udelin le domaine qu’il avait à Viviers. Dans les années qui suivirent fut fondé un prieuré, sous l’invocation de Notre-Dame, à l’initiative de l’abbaye de Mettlach. Mis en commende au 15e siècle, ce prieuré fut supprimé en 1625 après son acquisition par le prince de Vaudémont, seigneur de Viviers, qui y fit envoyer des chanoines réguliers de la congrégation de Notre-Sauveur pour en entreprendre la réforme. Les anciens bâtiments furent alors détruits et remplacés par un nouvel établissement dont les chanoines prirent possession en 1630. L’ensemble se composait de quatre corps délimitant une cour carrée, l’aile Nord étant l’église. Un prieur, cinq prêtres et un frère résidaient en 1736. Sous la Révolution, le couvent fut acquis comme Bien National par la commune et plusieurs propriétaires privés. Le début du 19e siècle vit disparaitre les ailes Nord et Ouest. C’est sur l’emplacement de cette dernière que devait être construite par la suite l’église paroissiale actuelle. L’aile Sud, qui fait partie du domaine communal, a servi de presbytère jusque vers 1980. Au Sud-Est du village, les deux ailes conservées du prieuré et l’église paroissiale adjacente sont bâties sur une éminence dominant le site de l’ancien château, inscrit sur l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Elles comportent deux niveaux sur caves voûtées en berceau et couverts d’une toiture à deux pans en tuiles mécaniques. La construction, en moëllons crépis, est chaînée en pierres de tailles et percée de travées régulières de fenêtres rectangulaires avec ou sans meneaux. La fenêtre type présente un encadrement aux arêtes chanfreinées, la feuillure se prolongeant sur les arêtes du meneau de section carrée. Les galeries de circulation sont intérieures, côté cour, sur les deux niveaux. A l’extrémité Ouest de l’aile Sud, un large escalier à l’italienne, en pierre, dessert l’étage. Dans l’angle, à la charnière des ailes Est et Sud est disposée la margelle polygonale et galbée d’un puits, jouxtant l’entrée de l’aile Sud. A droite, l’allège de la première fenêtre a été conçue pour intégrer, côté galerie, un exceptionnel lavabo en pierre, orné de têtes d’angelots. Un plafonnage de solives couvre à la fois les locaux et la galerie. A l’intérieur des locaux, la presque totalité des cheminées sont de type 18e siècle ; une seule, au rez-de-chaussée est d’origine, du 17e siècle. Notablement moins transformée que l’aile Est (propriété privée) , l’aile Sud de l’ancien couvent a donc conservé l’essentiel de ses dispositions[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture.
References
↑1 | data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture |
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