12 Saint-Dié

commune française du département des Vosges
Saint-Dié-des-Vosges (appelée Saint-Dié jusqu'en 1999, [sɛ̃dje], en vosgien de la montagne [sɛ̃diː]) est une commune française, chef-lieu du pays de la Déodatie et chef-lieu d’arrondissement du département des Vosges. Située dans la région historique et culturelle de Lorraine, la commune fait maintenant partie de la région administrative Grand Est. Ses habitants sont appelés les Déodatiens. Chef-lieu d’un ban mérovingien sur un coude remarquable de la vallée de la Meurthe, la ville de Saint-Dié-des-Vosges s’est pérennisée par de prestigieux monastères et sanctuaires chrétiens, accueillant pèlerins et malades. Si au XIIe siècle, l’église Saint-Dié, érigée en chapitre et ses chanoines essaient de fonder une ville autour de leur collégiale et commencent à l’entourer de murailles et de tours, c’est au siècle suivant que la ville basse-lorraine naît véritablement par une association entre le duc de Lorraine et la collégiale. C’est à Saint-Dié, au sein du gymnase vosgien, que fut publié en 1507 le planisphère de Waldseemüller qui contient la première mention du mot « America » (francisé en Amérique), nom donné en l’honneur de l’explorateur Amerigo Vespucci, sur une carte intitulée « Universalis Cosmographia ». C’est ainsi que la ville s’honore encore du titre de Marraine de l’Amérique. Après l’incendie du 27 juillet 1757 au centre-ville, la grand’rue est reconstruite sous Stanislas, duc de Lorraine à titre viager. Un urbanisme français rectiligne promeut artères et ponts, ainsi la rue Stanislas, la rue des Trois-Villes, le Grand Pont… La ville se développe avec la route des autorités françaises. Centre de subdélégation, elle rassemble administrations forestières, justices et surtout évêché érigé en 1777. La commune a connu un essor industriel entre 1830 et 1890. Elle est connue pour sa braderie à la fin septembre, héritière de ses foires d’automne. Le Festival international de géographie a été fondé en 1989 par une association privée, présidée par le maire. Il s’agit de fêter début octobre la discipline « géographie » avec salons, conférences, manifestations et des prix de reconnaissance, en particulier le prix Vautrin-Lud couronnant une carrière de chercheur et des classements de participation à l’exposition des posters scientifiques. La ville tient son nom du chrétien saint Dié, fondateur de ban et moine chorévêque de rite colombanien (de saint Colomban, moine irlandais), dénommé en latin Deodatus, en français Déodat ou Dieudonné, abrégé par l’usage en Dié. La base latine persiste dans le gentilé. Longtemps dénommée Saint-Dié, la commune a pris officiellement son nom actuel de Saint-Dié-des-Vosges, parfois abrégé par l’acronyme SDDV, à compter du 29 décembre 1999. L’ancien nom, plus court, est parfois encore employé. On peut aussi faire remonter l'appellation du toponyme de Saint-Dié avec les Vosges, à la plus ancienne charte de Charlemagne, rédigée à Aix-la-Chapelle le 13 janvier 769, dans laquelle le toponyme de Saint-Dié en latin est suivi de la mention infra Vosago silva.

Siège social de l’Usine Gantois

Construit entre 1935 et 1936, le siège social de l’usine Gantois comporte une structure en béton armé. L’édifice affecte un plan irrégulier, composé de deux corps de bâtiments longitudinaux, développés sur trois ou quatre niveaux, assemblés en V et articulés autour d’une rotonde. La composition architecturale manifeste un souci d’ordre et de symétrie correspondant au…

Maison du Docteur Gauthier

En juillet 1961, le docteur Pierre Gauthier acquérait la Tête-de-Saint-Roch pour y construire une maison d’habitation supervisée par son beau-père, Jean Prouvé. Bâtie en panneaux d’aluminium strié, la maison marque l’évolution constructive en jouant sur l’idée de noyau et de panneaux porteurs. Le noyau groupant salle d’eau, salle de bains et cuisine forme l’élément porteur…

Temple maçonnique

A un premier temple installé en 1903, succède après la première guerre mondiale un second temple réalisé par l’architecte-décorateur Furst et décoré d’une verrière de Jacques Gruber. Le décor représente les principaux symboles maçonniques : compas, équerre, étoile, maillet[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de…