3 Saint-Jean-du-Gard

commune française du département du Gard
Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionales, située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon de Saint-Jean, le ruisseau de Boisseson, le ruisseau de Brion et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée du Gardon de Mialet » et la « vallée du Gardon de Saint-Jean ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale qui compte 2 480 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises. Elle est considérée comme la « Perle des Cévennes, ». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais. Le patrimoine architectural de la commune comprend cinq immeubles protégés au titre des monuments historiques : le pont sur le Gardon, inscrit en 1950, la Tour de l’Horloge, inscrite en 1963, le filature maison Rouge, inscrite en 2003, le monument aux morts, inscrit en 2018 et le Temple Protestant, inscrit en 2019.

Ancienne filature dite Maison Rouge

Construction en 1838. Agrandissement en 1881. Modifications jusqu’à la cessation de l’activité en 1966. Importance de Saint-Jean-du-Gard dans l’industrie de la soie. Les contraintes de poids, d’éclairage et d’évacuation sont précisées par l’explication des fonctions de chacun des étages. Le parc représente un élément insolite dans une architecture industrielle. Deux petits édifices sont placés sur…

Ancienne église

La tour n’est pas un ancien ouvrage fortifié, mais une tour-clocher de la primitive église paroissiale, accessoirement organisée pour le guet et la défense. Cette église primitive est mentionnée dès 1119 dans le Bullaire de Saint-Gilles. Elle était le siège d’un prieuré attaché au monastère de Saint-Gilles. Les faibles vestiges de l’église (un mur latéral…

Pont sur le Gardon

La tradition fait remonter la construction du pont à l’époque romaine, mais il paraît plutôt dater du 16e siècle, avec restauration de la maçonnerie au 18e siècle. L’ouvrage présente cinq arches avec dos d’âne au-dessus de l’arche principale. Des avant-becs triangulaires protègent les piles contre le courant. Arcs appareillés. Remplissage et blocage de maçonnerie ordinaire[1]data.culture.gouv.fr…