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demeure d'un noble
Un manoir est avant tout le siège d'un domaine d'origine seigneuriale. C'est un terme utilisé majoritairement dans le nord de la France. C'est la résidence ou la demeure d'un noble, son logis seigneurial. La maison forte (manoir fortifié) n'est ni plus ni moins qu'un manoir qui arbore des éléments défensifs (fossé, plate-forme ou talus) à la différence de la « maison manoriale » (manoir non fortifié). Le bâtiment est parfois désigné aussi par le terme « gentilhommière », l'habitation d'un « gentilhomme », c'est-à-dire d'un noble de naissance. Il occupe un niveau intermédiaire entre le château et la ferme. Avec son allure de petit château implanté sur un fief ou un domaine, c'est donc bien souvent, dans un village ou un hameau, la bâtisse la plus vaste, la plus belle et la mieux équipée, puisqu’y habitait en général un noble. Ce dernier ne disposait généralement pas d'autres résidences, contrairement à des seigneurs plus fortunés qui pouvaient, par exemple, détenir un hôtel particulier dans la ville proche, plus confortable en hiver. La distinction entre un manoir et un château n'est pas toujours claire et telle gentilhommière sera tour à tour appelée manoir ou château. Jusqu'à la Révolution française, le manoir — qui a désigné d'abord la taxe imposée aux manants, puis le lieu du paiement d'icelle[réf. nécessaire] — peut être défini comme une demeure seigneuriale attachée à une exploitation agricole gérée directement par le seigneur, c'est-à-dire par un membre de cette petite noblesse rurale qui ne fréquentait pas la cour et n'exerçait pas de fonctions honorifiques, militaires ou administratives. En français contemporain, c'est la plus ou moins grande magnificence de la demeure qui tend à faire le partage entre manoir et château.

Ancien manoir de Vitzthum d’Egersberg dit manoir de Fleckenstein ou Schloessel

Manoir probablement construit au début du 18e siècle, à l’occasion du mariage de Sidonie de Fleckenstein-Windeck, avec le baron Ignace-Louis Vitzthum d’Egersberg. Le manoir sera complété d’un parc, d’un verger et de communs, notamment en 1755 (date sur le linteau d’une grange). En 1797, le manoir est vendu comme bien national. Pendant la seconde guerre…

Manoir et calvaire de Minguionnet

Petit édifice médiéval construit dans les années 1460-1480, qui a conservé ses dispositions d’origine : un corps de logis rectangulaire, une aile en retour d’équerre beaucoup plus basse, une tour d’escalier sur la façade antérieure du logis. Si les principales parties constituantes (moulin, chapelle, colombier) ont disparu, le calvaire est toujours présent pour marquer l’entrée…

Manoir

Ce manoir, de dimensions modestes, a été construit au cours du 13e siècle en fond de vallée de la Risle. Le logis est de plan rectangulaire avec cellier à demi-enterré et étage à usage d’habitation. Il possède encore des fenêtres géminées à colonnettes à chapiteaux sculptés. Le colombier circulaire a été remanié au 16e siècle.…

Manoir de Cohitte

Bien que des mentions d’un seigneur de Cohitte apparaissent depuis le 12e siècle, la seigneurie n’apparaït pas dans la grande enquête de l’année 1300 ordonnée par Philippe le Bel qui tenait alors la Bigorre séquestrée dans ses mains. Cependant, deux documents nous en révèlent l’existence au 15e siècle. Il s’agit tout d’abord d’un hommage du…

Manoir des Perrignes

Le manoir des Perrignes s’inscrit dans un site particulièrement attractif, niché dans un vallon formé par l’Huisne. Au milieu du 15e siècle, Macé Louel, qui tenait le fief de Perrignes, fit élever la tour actuelle formant retour d’équerre. Au siècle suivant, la famille Brisart construisit le logis. De profonds remaniements eurent lieu au 17e siècle…