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Maison, Maison datant du 17e siècle se situant à Narbonne (11) dans la région Languedoc-Roussillon. Actuellement propriété d'une personne privée. inscrit aux Monuments Historiques (1947).Cet immeuble est bâti sur une partie de l’emplacement de l’ancien capitole. Des fragments de mosaïque gallo-romaine ont été découverts dans les caves. Les propriétaires successifs sont connus depuis le 17e siècle. Ils furent, pour la plupart, consuls de Narbonne et receveurs des tailles du diocèse. L’immeuble se compose de plusieurs parties, avec entrée principale par la rue Louis-Blanc et communication, par un passage, avec la rue du Puits, par une petite maison qui faisait autrefois partie de l’ensemble. Le portail s’ouvre sous un grand arc surbaissé orné d’une grande clef en console. En arrière du portail, le passage couvert débouche sur la première cour par une porte en arc. En face, sur cette cour, s’ouvre un vestibule de la fin du 19e siècle, donnant accès au grand escalier. A gauche de l’entrée, la porte de la cuisine, modifiée vers 1880, a été ornée d’une tête sculptée provenant de l’ancienne porte sur la cour. Les transformations de l’immeuble n’ont pas affecté l’escalier, hormis à la retombée de l’arc vers la porte d’entrée où l’appui primitif a dû être remplacé par une poutre transversale. C’est un escalier à deux volées, à limons superposés, sans mur d’échiffre. Les limons supérieurs sont supportés par des colonnes galbées. A la base de chacune, les quatre angles sont renforcés par des griffes en forme de feuille d’acanthe. Le chapiteau comprend une astragale, une seule série de feuilles d’acanthe et un abaque mouluré de filets. Les arcs supports des paliers et des limons s’appuient d’une part sur chaque colonne, retombée commune, d’autre part sur les murs. Ces appuis sur les murs sont constitués par des culs de lampes, ornés d’une palmette. Les arcs sont en plein cintre avec clef saillante à deux ressauts. Les arêtes sont moulurées. Au niveau du rez-de-chaussée, à gauche de la volée de départ, un passage mène dans la seconde cour. Ce passage s’ouvre sur la seconde cour par une porte en plein cintre dont l’encadrement est mouluré. Il n’existe pas d’autres parties anciennes dans ce corps de bâtiment. Au fond et à droite de la seconde cour, un passage permet de sortir sur la rue du Puits en traversant une maison qui dépendait de l’immeuble. Dans un angle rentrant de ce passage existait une petite tourelle polygonale, reposant sur une trompe d’angle et coiffée d’une poivrière. Il ne reste de la tourelle que sa base. C’était une tourelle à trois faces planes[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture.
References
↑1 | data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture |
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