239 Cimetière Page 5 / 24

lieu où l'on enterre les morts
Un cimetière est un groupement de sépultures parfois attenant à un lieu de culte. Espace funéraire qui apparaît au Moyen Âge, il se distingue du champ funéraire préhistorique qui n'abrite pas de monuments, et de la nécropole antique qui est nettement séparée des lieux de culte. Le mot cimetière, dont l'étymologie remonte au bas-latin cimiterium lui-même issu du latin classique coemeterium, ce mot venant du grec ancien κοιμητήριον / koimêtếrion, « dortoir, cimetière », appartient jusqu'au XVe siècle au langage des clercs pour désigner l'aire d'inhumation collective où gisent et dorment les morts dans l'attente de leur résurrection chrétienne, alors que le langage courant utilise celui d'aître (du vieux français aitre issu du latin atrium, qui désigne la cour intérieure d'entrée précédant l'entrée d'une villa romaine, d'où par extension le cimetière situé avant l'entrée de l'église). Il n'est donc guère étonnant qu'outre le "repos des morts", certains cimetières accueillent également celui des vivants lors de rites d'incubation. Par extension, le cimetière désigne tout terrain public et sacré où, après une cérémonie, l’on enterre les morts d'un même groupe humain dans des tombes individuelles ou lignagères où leur souvenir est généralement signalé par un monument, des symboles ou des inscriptions. Le terme général de cimetière finit par englober celui de champ funéraire et de nécropole, où l’on peut trouver également ossuaires et columbariums.

Vieux cimetière israélite

Présence d’une communauté juive dès la fin du 17e siècle. Important rabbinat pendant le 19e siècle. Le cimetière, créé en 1796, comporte des rangées de stèles du 19e et de la première moitié du 20e siècle[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du…

Cimetière israélite

Présence de deux communautés juives à Bordeaux, l’une originaire du Portugal, l’autre du Comtat Venaissin. La saturation du cimetière juif situé impasse Saint-Jean, conduit à acheter en 1764 deux nouveaux terrains, l’un réservé aux juifs avignonnais qui était situé près de l’actuelle rue Sauteyron ; l’autre consacré aux Portugais, près de la route d’Espagne. Ce…

Premier cimetière juif

Le cimetière fut fondé en 1628, à l’extérieur des remparts sur un terrain acheté au seigneur d’Orthe et arriva à saturation en 1737 ; il abrite environ un millier de tombes. Les pierres tombales montrent, de 1633 à 1722, une judaïsation progressive des inscriptions funéraires[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture.…

Second cimetière juif

Le premier cimetière juif étant devenu insuffisant, un nouveau cimetière fut établi en 1737 sur une étroite parcelle très pentue (110 pierres tombales) et arriva rapidement à saturation[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture

Troisième cimetière juif

Le troisième cimetière juif fut créé en 1826 à côté du cimetière communal. Ce vaste espace n’est occupé que par quelques tombes du 19e siècle, la communauté juive s’étant dispersée au cours de cette période[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère…

Cimetière juif

Mention d’un cimetière juif dès 1366, mais la stèle la plus ancienne remonte à 1657. Encore en activité[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture