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Phare de Cap Blanc, Phare datant du 19e siècle 4e quart se situant à Miquelon-Langlade (975) dans la région Saint-Pierre-et-Miquelon. Actuellement propriété de l'Etat. classé aux Monuments Historiques (2012).A la suite du naufrage, le 21 mai 1874, de la frégate anglaise Niobé devant le Cap Blanc, le gouvernement britannique demanda à son pendant français la concession d’un terrain à Miquelon ou à Langlade pour y construire un phare. En 1881, le ministère de la Marine commanda deux phares métalliques aux ateliers Barbier et Fenestre. Bâti en 1883, le phare de Cap Blanc est l’exemplaire le plus ancien et le plus important. Le fût, entièrement constitué de tubes de métal rivetés, est épaulé à la base par six contreforts triangulaires dont le sommet atteint l’allège des premières baies. Il a été équipé d’un tambour, petit sas d’entrée destiné à protéger des intempéries. Pour remédier à la corrosion, le phare fut entièrement recouvert d’une chemise de béton. La tour métallique reste visible à l’intérieur. L’accès à la lanterne se fait par un escalier en acier, protégé par un garde-corps en fonte. L’optique repose classiquement sur un bain de mercure dont la cuve est supportée par un poteau central[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture.
References
↑1 | data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture |
Galerie photo
Inventaire
Localisation
Miquelon-Langlade, Saint-Pierre-et-Miquelon, 97500, France
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