46 Motte castrale

ouvrage de défense médiéval
Une motte castrale, souvent appelée « motte féodale » ou parfois « poype » dans certaines régions, est un type particulier de fortification de terre qui a connu une large diffusion en Europe au haut Moyen Âge. Elle est composée d'un remblai de terre rapportée volumineux et circulaire, le tertre. Il existe plusieurs formes d'édification de ces ouvrages dans toutes les régions d'Europe. La motte castrale est remplacée par le château fort en pierre avant la fin du Moyen Âge, au moment de la renaissance du XIIe siècle qui voit le triomphe de l'architecture philippienne. Dans la plupart des cas, le tertre était entouré d'un fossé, le sommet étant occupé par une forte palissade. Un fortin de bois y était aménagé avec une tour de guet analogue à un donjon. La motte peut être considérée comme un château fort primitif. En Europe occidentale, au Xe siècle, l'armée carolingienne se montre trop lourde pour réagir aux rapides raids vikings et sarrasins. La défense s'organise donc localement autour des mottes, rapides à construire, et qui utilisent des matériaux peu coûteux et disponibles partout. Progressivement se distingue ainsi une élite guerrière dont la motte castrale matérialise l'autorité. Le seigneur assure la protection d'un lieu commercial ou économique (souvent un village) et la motte devient un élément dominant de l'organisation spatiale de l'an mille. Elle peut servir également de résidence seigneuriale. L'émergence du pouvoir banal sur l'ensemble du territoire au début du XIe siècle est un élément supplémentaire favorisant la généralisation des mottes, qui se développent surtout à partir du XIIe siècle selon Jean-Marie Pesez. Le conflit d'intérêts entre les propriétaires fonciers (l'aristocratie et le clergé) et les châtelains entraîne l'émergence du mouvement de la paix de Dieu qui aboutit à redéfinir la répartition des rôles dans la société médiévale. La motte castrale est donc un élément majeur de la structuration de la féodalité dans l'Occident médiéval.

Eglise et ancienne motte castrale

Située au sommet de l’ancienne motte castrale, l’église de Saint-Julien d’Armagnac est le seul témoin subsistant de la baronnie de Saint-Julien, attestée dès le XIIe siècle. Le château, brûlé et reconstruit au XVIe siècle, fut morcelé et vendu à la Révolution, transformé en presbytère puis démoli à la fin du XIXe siècle. L’église est dotée…

Motte castrale

Le site dit du Castet constitue un ensemble remarquable tant du point de vue historique et archéologique que de celui de la mise en oeuvre de certains matériaux : terre crue, pan de bois. Il juxtapose spatialement et chronologiquement les éléments d’un site castral, ecclésial et villageois complexe[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère…

‘Motte castrale de La Malatière ‘

Cette imposante structure, à fonction probablement résidentielle comme suggéré par le matériel découvert, s’apparente à des édifices de type « motte castrale ». On peut remarquer les composantes morphologiques de ces constructions, à savoir une motte, une basse-cour et des fossés, au nombre de trois. La motte, circulaire, domine la basse-cour. Les trois fossés constituent, à l’est,…

Motte castrale du Petit-Besle

Monticule de terre circulaire, entouré de fossés secs. La motte se rattachait probablement à la fortification dite Le Grand Besle datant des 11e et 12e siècles. Elle en constituait sans doute un poste avancé, à l’origine surmonté d’une construction de bois[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la…

Motte castrale et prison du bailliage

Cette motte, la plus importante de la région de par son diamètre et l’une des seuls conservées en milieu urbain, est un symbole fort des origines de Saint-Omer et de l’affirmation du pouvoir comtal, puis royal, dans la ville. Tour à tour résidence du châtelain, représentant du comte de Flandre, puis des baillis du roi…

Site archéologique de la motte castrale de Hagedet

Site castral probablement construit du 11e au 12e siècle. Site fortifié situé dans une zone frontière entre Béarn, Armagnac et Bigorre. Site composé d’une motte cylindrotronconique et d’une basse-cour quadrangulaire entourées chacune d’un fossé[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de…