Le prieuré bénédictin, mentionné dans un acte de 972, ne fut que tardivement rattaché à l’abbaye d’Aurillac. Au sud de l’église reconstruite par les moines de la fin du 11e siècle, un ensemble conventuel fut édifié auquel on ajouta un château au début du 16e siècle pour servir de résidence aux doyens seigneurs des lieux.…
Le village appartint aux comtes de Toulouse. Le château comprend plusieurs corps de bâtiments déployés en équerre. A l’origine, une maison forte aux murs épais cantonnés de tours quadrangulaires, édifiée au 14e siècle, a été repensée au 17e siècle pour aboutir à une grosse bâtisse à deux étages. A l’ouest, un mur de briques aujourd’hui…
La première mention de l’église remonte aux années 1100. Plus tard, elle fut doublée d’un prieuré séculier qui fut rebâti au cours du 14e siècle puis au 16e siècle. En 1570, l’édifice subit des dommages dus aux guerres de Religion. La construction a été rehaussée de deux mètres pour remédier à l’humidité. Elle comprend un…
Le donjon conserve ses façades, couronnées par un chemin de ronde sur mâchicoulis et percées de fenêtres à meneaux et croisillons. C’est un ouvrage du 14e siècle, remanié au 15e[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture
Le clocher reproduit un type très répandu dans les départements de la Haute Garonne et du Tarn et Garonne. C’est un mur pignon surélevé et percé de trois rangs d’ouvertures pouvant accueillir cinq cloches. Chaque étage est séparé par un bandeau orné de dents de scie. Les amortissements en pinacles, la galerie à mâchicoulis courant…
Le château était situé à la jonction du Quercy et de l’Agenais, d’où son rôle décisif en temps de guerre. La seigneurie de Moissaguel avait été créée en 1308 par Philippe le Bel en faveur d’Arnaud de Durfort. Le château devint possession anglaise après un siège de cinq ans. Il abrita alors une garnison de…
Au 14e siècle, c’est une maison fortifiée avec un jardin. Le rez-de-chaussée est voûté, à l’exception de deux pièces et de la cage d’escalier. Au premier étage, les plafonds sont à la française et les fenêtres à doubles meneaux. En 1818, suppression de trois fenêtres à meneaux et transformation d’une grande salle en trois chambres…
L’église était un prieuré dépendant de l’abbaye de Moissac. L’intérieur conserve de nombreux chapiteaux sculptés ainsi qu’une grande cheminée datée de 1545. Les arcs ogifs du choeur reposent sur des culots sculptés[1]data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture. References[+] ↑1 data.culture.gouv.fr la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture
La façade comprend, au rez-de-chaussée, trois arcades ogivales qui, à l’origine, étaient ouvertes et devaient correspondre à des boutiques. Le premier étage est percé de quatre baies géminées sur colonnettes, dont la décoration florale sculptée déborde des bases ainsi que les chapiteaux. Au départ des arcs se trouvent des têtes juvéniles apparaissant entre des rinceaux…
Le fragment de bas-relief en marbre représente une tête juvénile de face dont les cheveux, en mèches ondulées et nettement séparées, font songer à une divinité solaire. A l’arrière se voit un vestige de décor architectural. Le bas-relief est très faible et le travail un peu grossier rappelle celui de certains sarcophages antiques de basse…